Séquençage complet du génome du chat domestique : progrès et nouveau danger pour le chat

Le génome du chat domestique a été séquencé : son ADN livre de nouvelles informations.
Autant d’outils pour les vétérinaires pour le traitement de certaines maladies félines.
Mais aussi des opportunités de recherche sur de nombreuses maladies retrouvées chez l’homme.
Nul doute que ces petits félins vont davantage encore servir de cobayes à la science….

L’étude

Le génome du chat avait déjà été partiellement séquencé en 2007.
La nouvelle étude, tout récemment publiée, est donc une nouvelle avancée.
25 chercheurs venus de 3 continents différents ont participé à cette étude.
Côté gente féline : Cinnamon, un abyssin des Etats-Unis , Boris, de Russie, et Sylvester, chat sauvage européen, ont été utilisés.
Ils auraient été largement remerciés par les chercheurs :

Un grand merci à Cinnamon, Boris et Sylvester d’avoir donné une petite quantité de matériel génétique à la science. Puissent-ils profiter de gâteries pour chats pour de nombreuses années à venir »

écrivent-ils en effet

Une découverte pleine de promesses et de dangers

Bien que les chemins du chat et de l’homme se soient croisés il y a au moins 5000 ans, son génome -contrairement à celui du chien- n’a pas beaucoup évolué suite à la domestication.
Les chats conservent donc ce que les biologistes nomment ‘une organisation ancesrale hautement conservée du génome de mammifère’.

Le décryptage du génome du chat pourrait permettre aux vétérinaires de mieux comprendre et traiter des maladies comme le FIV, Sida du chat, qui touche des millions de chats domestiques dans le monde.
Le FIV est par ailleurs proche du VIH…

Le décodage de l’ADN du chat pourrait également permettre d’en savoir plus sur l’évolution des mammifères en général, ainsi que sur les différences entre la domestication des chiens et celle des chats, les chiens ayant beaucoup plus changé que les chats au cours de leur évolution.

Malheureusement pour nos petits amis félins, le chat est également un bon sujet de test pour l’étude de maladies humaines héréditaires communes aux chats et à l’espèce humaine, comme la rétinine pigmentaire.